On peut lire dans la Charte de l’Expertise en Evaluation Immobilière (CEEI) :
«Le terme «Expertise» correspond à la prestation d’un expert répondant aux qualifications ci-dessous. L’expert en évaluation immobilière est un spécialiste dans l’art d’évaluer les divers droits dont les biens immobiliers sont les supports.»
Pour cela, il doit à minima être soit diplômé de l’enseignement supérieur spécifique à sa discipline, soit avoir une expérience professionnelle d’au moins sept ans dans le secteur immobilier et au moins quatre en évaluation.
Il est de plus compétent dans les domaines technique, économique, juridique, fiscal et comptable, concourant à son travail d’expertise.
L’expertise en évaluation immobilière consiste à déterminer de manière précise la valeur vénale d’un bien immobilier, c’est-à-dire sa valeur marchande à un moment donné. Simplement, combien au moment de l’expertise, le bien pourrait être cédé dans le cadre d’une vente amiable en fonction de différents critères :
L’expertise est un dispositif d’aide à la décision (fiscale, successorale…). Elle permet de garantir un prix juste et précis pour un bien donné à un instant t en tenant compte de nombreux paramètres variables qui ont un impact direct sur ce prix. L’expertise réalisée par un expert neutre et indépendant garantit ainsi l’évaluation légitime sans conflit d’intérêt ou influences notamment mercantiles.
La loi sur le handicap et l’égalité des chances du 11 février 2005 impose aux Etablissements Recevant du Public (ERP), toutes catégories confondues, et également à toutes les Installations Ouvertes au Public (IOP), à se conformer à de nouvelles exigences pour l’accessibilité des personnes handicapées avant la date butoir du 1er janvier 2015, la voirie étant aussi concernée.
Afin d’adapter le cadre légal issu de cette loi, une loi du 10 juillet 2014 a habilité le gouvernement à légiférer par voie d’ordonnance notamment sur la mise en accessibilité des ERP et des bâtiments d’habitations. Cette ordonnance publiée le 27 septembre 2014, prévoit, pour les propriétaires ou exploitants d’un ERP qui ne peuvent respecter la date du 1er janvier 2015, de pouvoir bénéficier d’un délai supplémentaire afin de réaliser les travaux de mise aux normes.
Pour cela, ils devront dans le délai d’un an, déposer un Agenda d’Accessibilité Programmée (Ad’AP) en préfecture. Pour les bâtiments existants, la loi impose la réalisation d’un diagnostic (selon la catégorie d’ERP) d’accessibilité des personnes handicapées.
L’audit consiste à réaliser ce diagnostic complet qui permettra :